On a testé pour vous : Columbia Peakfreak Rush

La chaussure idéale pour la rando plaisir.

Gros plan de la chaussure testée sur les rochers dans la neige

Pour cette saison printemps-été 2025, Columbia a sorti une nouvelle version de sa célèbre Peakfreak, la Rush. Une chaussure légère, protectrice, confortable et abordable, pour les randos à la journée, cela mérite d’être testé, non ?

Il ne s’agit pas d’un comparatif entre la Peakfreak II et la Peakfreak Rush, mais bel et bien d’un véritable essai sur le terrain de la petite dernière de chez Columbia.

Notre avis sur les Columbia Peakfreak Rush

On aime beaucoup cette chaussure polyvalente, précise et confortable, qui permet d’envisager de belles sorties sur la plupart des terrains.

photo officielle columbia de la nouvelle rush sur le terrain

Ce qui nous a plu

  • L’excellente accroche
  • La membrane imperméable et respirante
  • Le confort de marche
  • Le prix abordable
  • Le poids réduit (480g)

Ce qui nous a moins plu

  • Des limites évidentes quand on aborde les terrains techniques

En bref

La Peakfreak Rush est une excellente chaussure pour arpenter les sentiers de randonnée, avec un amorti agréable, une adhérence infaillible, une imperméabilité satisfaisante et un confort de marche qui donne envie d’aller toujours plus loin.

Bien sûr, cette chaussure a des limites pour les terrains techniques, le hors sentier, la haute montagne : une tige basse et une semelle souple. C’est le prix à payer pour gagner en confort et en légèreté !

Les conditions du test

Au départ, ces Peakfreak Rush devaient être testées au dessus de 2000m, sur un itinéraire technique, mêlant neige et rochers… Le risque d’avalanche nous a obligé à changer les plans, et tant mieux !

C’est bien plus bas, dans la vallée, que ces chaussures ont parcouru une quarantaine de kilomètres et pas loin de 2000m de dénivelé sur 2 jours. Des conditions plutôt humides et une grande variété de terrains ont permis de tester tous les aspects de cette paire de chaussure de rando.

essai de la peakfreak sur un sentier de pierres enneigées

Prise en main et première impression

La Peakfreak est jolie et bien faite, mais ce n’est pas ce qui nous intéresse le plus.

On apprécie plutôt son poids réduit, son chaussant agréable, son laçage précis et son excellent maintien. La semelle intermédiaire offre un bon amorti, sans être exagérée. C’est une tige basse et la cheville n’est donc pas protégée, mais la Peakfreak Rush reste bien plus “solide” qu’une chaussure de trail.

A voir ce qu’elle donne sur le terrain !

des chaussures toutes neuves, juste sorties de la boite

Notre test des chaussures Columbia Peakfreak

En quelques mots, mon analyses des principaux aspects de cette paire

Accroche

Cela fait déjà plusieurs saisons que j’utilise des semelles Adapt Trax, et je me suis donc habitué à leur accroche parfaite, même (surtout!) quand le terrain est mouillé.

La contrepartie d’une adhérence aussi bonne ? Une usure de la semelle plus rapide quand on l’utilise beaucoup sur des terrains secs et abrasifs, comme les ascensions de crête rocheuse ou les descentes de pierrier.

Amorti

Très plaisant ! J’avais un peu peur de “l’amorti maximal” promis par Columbia, mais sur le terrain celui-ci n’est pas exagéré : on garde de bonnes sensations, on “sent” ce que l’on a sous les pieds, et le confort de marche ne se fait pas au détriment de la stabilité.

Chacun a ses préférences, mais pour moi le compromis confort/technicité de la Peakfreak Rush est optimal pour la rando sur sentier.

photo illustrative d'un randonneur en chaussure basse faisant une pause sur un banc

Imperméabilité

Quand le ruisseau est plus profond que prévu et que l’eau passe par-dessus la cheville, même la meilleure membrane du monde devient inutile… La première journée de test n’est donc pas probante, quoique j’ai pu vérifier que “chaussette mouillée + Peakfreak” ne crée pas d’ampoules au pied.

En étant un peu plus attentif, et en restant dans des conditions de bruine et herbe mouillée, on constate que la membrane Outdry fait le boulot : l’humidité ne s’infiltre pas. On valide donc l’imperméabilité de cette chaussure.

Confort

Clairement au-dessus de la moyenne, même pour des chaussures de rando basses et confortables. Le chaussant est adapté, le laçage assure un bon maintien, et l’on peut marcher des heures sur sentier sans se fatiguer.

Toutefois, quand on entre dans les terrains techniques, la semelle souple, l’amorti élevé et la tige basse rendent la marche plus difficile. On a vite tendance à compenser en forçant sur la cheville, et les risques de blessures augmentent.

Encore une fois, la Peakfreak Rush est prévue pour rester sur les sentiers balisés.

paire de chaussures vues du haut

Protection

Plutôt bonne, quand on considère que l’on parle d’une chaussure légère. On a déjà parlé de la membrane imperméable, à laquelle il faut ajouter des pare-pierres efficaces et un laçage qui, s’il n’est pas rapide, permet au pied de ne pas “flotter” dans les dévers.

Utilisation des Peakfreak Rush

Quand on sait comment s’en servir, la Peakfreak Rush n’apporte que des satisfactions.

modèle columbia marchant avec les peakfreak rush

Pour quelles activités ?

Oh, surprise, la chaussure de randonnée Peakfreak Rush Outdry est idéale pour… la rando ! 🙂

Son confort et sa technicité font qu’elles peuvent vous accompagner sur tous les sentiers, de la rando facile à la sortie plus technique. Attention toutefois à ne pas sortir des chemins marqués ou à vous embarquer sur des sentiers de haute montagne trop techniques.

Si vous êtes un randonneur qui aime se faire un petit trail de temps en temps, cette chaussure est bien adaptée. Ce n’est pas la plus performante, mais elle est légère, avec une bonne accroche, et vous y prendrez du plaisir.

Pour quel public ?

Abordable et polyvalente, la Peakfreak Rush devrait séduire tous les randonneurs, de celui qui débute à celui qui a déjà arpenté tous les plus beaux GR de France.

Avis aux alpinistes : si elle n’est pas adaptée aux courses de montagne, elle peut constituer une bonne alternative pour monter au refuge sans avoir à randonner avec de grosses chaussures d’alpi. 

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Image de Erik Lagier

Erik Lagier

Ayant passé toute sa jeunesse entre les Alpes et les montagnes scandinaves, Erik a développé une passion pour la neige et les sports de glisse que n’a fait que grandir depuis. Rédacteur professionnel sport et voyage, skieur-aventurier amateur, Erik est aussi un fervent défenseur des animaux en général et des chiens abandonnés en particulier. Lorsqu’il n’est pas sur les pistes, vous le croiserez surement au bar du coin, une bière à la main et le sourire aux lèvres.

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