Nous partons tous en randonnée pour se faire plaisir et profiter de la nature en toute sérénité. Mais il faut rester conscient qu’un problème peut arriver (et pas qu’aux autres) et qu’il vaut mieux y être préparé !
La trousse de premier soin fait partie de l’équipement du randonneur, alors mieux vaut savoir ce qu’elle doit contenir.
Pourquoi emporter une trousse de secours ?
Ampoules, coupure, piqûre d’insectes… Mais aussi maux de tête, nausées, fatigue, brûlure ou entorse : tout cela peut arriver. Même aux meilleurs. Même aux plus expérimentés (qui normalement devraient le savoir depuis longtemps).
La trousse de premier soin fait partie de la liste du matériel indispensable en randonnée. Mais, pour qu’elle ne soit pas qu’un poids en plus à porter dans le sac, encore faut-il qu’elle soit bien préparée, optimisée, et facile à utiliser !
Afin de ne pas en emporter trop ou pas assez, voici nos conseils pour bien préparer votre trousse de premier soin.
Que mettre dans la trousse de secours du randonneur ?
Avant toute chose, il est bon de rappeler qu’une trousse de premier soin n’est pas une trousse de sauvetage, et n’est pas prévue pour réaliser des “opérations” importantes. En cas d’accidents graves, seuls les secouristes peuvent intervenir.
Afin de pouvoir traiter les bobos et autres incidents, sans avoir à déranger le PGHM, voici ce que vous devez avoir avec vous :
- Quelques pansements prédécoupés, de plusieurs dimensions
- Des compresses stériles, en sachet unitaire
- Des “seconde peau”, bien utiles en cas d’ampoules
- Une ou deux bande élastique compressive non collantes
- Un rouleau de sparadrap
- Un désinfectant, type eau oxygénée ou solution hydro-alcoolique
- Quelques morceaux de sucre en emballage individuel (ou des bonbons, caramels…)
- Un collyre ou un sérum physiologique pour les yeux
- Quelques “sutures collantes” pour les plaies ouvertes
- Une crème apaisante pour les piqûres
- Une paire de petits ciseaux bien affutés
- Un tire-tiques
- Une paire de gants en latex pour éviter les contaminations
- Des épingles à nourrice
- Une pince pour retirer les échardes (type pince à épiler)
- Une couverture de survie
Vous pouvez tout à fait construire vous-même votre propre trousse de premier soin en suivant ces indications. Une alternative, plus simple, est d’acheter une trousse de secours déjà préparée chez un professionnel.
Les médicaments personnels
Votre trousse de randonnée doit aussi renfermer quelques médicaments personnels, comme :
- Un antidouleur (paracétamol ou autre) adapté à vos besoins et votre condition
- Un anti diarrhée pour lequel vous n’avez aucune contre-indication
- Tous les médicaments que vous prenez en cas de traitement. Toujours prévoir un peu plus que la quantité nécessaire pour votre randonnée, au cas où celle-ci doive être prolongée.
Attention, tous ces médicaments sont personnels et ne doivent pas être donnés à quelqu’un d’autre ! Non seulement, cela est considéré comme une pratique illégale de la pharmacie / médecine, mais surtout cela peut s’avérer très dangereux.
Les précautions à prendre
Il est important de vérifier régulièrement le contenu de votre trousse de secours, surtout si elle vous accompagne “depuis des années”.
- Vérifiez les dates de péremption, et remplacez les produits qui ne sont plus bons.
- Assurez-vous qu’elle est toujours complète. A force d’utiliser les secondes peaux sur vos ampoules, vous n’en aurez plus dans votre trousse, juste le jour où vous avez vraiment une grosse ampoule.
Par ailleurs, si vous suivez un traitement ou avez des contre-indications particulières, il est recommandé d’avoir dans votre trousse de secours un document expliquant votre condition médicale. En cas de gros problème, cela peut grandement aider les secouristes à vous venir en aide de la manière la plus efficace possible.
Quelques mots pour terminer
Ne paniquez pas ! Il est probable que, comme l’immense majorité des randonneurs, vous n’ayez jamais besoin d’utiliser autre chose qu’un pansement ou un peu de crème contre les piqûres d’insectes. Mais mieux vaut être préparé, juste au cas où…