Liste de matériel de randonnée ou que mettre dans votre sac à dos

Sur ZeOutdoor, nous nous évertuons à vous donner les meilleurs conseils en matière de matériel, notamment de randonnée. Découvrez notre checklist du matériel dont vous avez besoin pour un trekking réussi.

homme avec équipement pour une randonnée

La randonnée est une formidable pratique, qui procure des sensations fortes, permet de couper du quotidien, faire de l’exercice et en prendre plein les yeux.

Sur le papier ça à l’air simple et surtout attrayant, néanmoins une randonnée réussie nécessite un minimum de préparation et d’équipement pour ne pas virer au fiasco, voir vous mettre en danger.

Pas d’inquiétude ! Nous vous avons concocté cette petite liste des indispensables à emporter avec vous, afin de partir l’esprit tranquille.

gros plan sur les jambes d'un groupe de randonneurs

Matériel de base en trekking: notre checklist

jeune randonneuse avec un gps en main

Habillement

Accessoires

Abri et couchage

Le gros de votre matériel devrait être composé de votre tente ainsi que d’un matelas et d’un duvet. L’idéal reste donc d’en réduire autant que possible le poids et le volume.

  • Comptez environ 2,5 kilos par personne pour tente, matelas et duvet.

Pour ce qui est du couchage, il va également falloir être stratégique et réduire les volumes. Il existe deux types de matelas de couchage: gonflable ou en mousse.

J’aurais plutôt tendance à vous conseiller le premier cité. Tout d’abord, un matelas gonflable plié tient moins de place qu’un modèle en mousse, d’autre part, il est bien plus confortable. Côté bémol, gonfler un matelas prend plus de temps et peut-être fastidieux, idem pour le dégonfler.

De plus ils s’avèrent relativement fragiles et nécessitent réparation en cas de crevaison.

vue sur un lac depuis l'intérieur d'une tente

Concernant le duvet, il vous faudra avant tout le choisir en fonction des températures que vous allez affronter:

  • Si votre sac de couchage est trop chaud pour votre lieu de bivouac et non-adapté à la saison, des nuits difficiles vous attendent.
  • À l’inverse, un sac de couchage pas assez chaud en milieu glacial, vous mettrait tout simplement en danger.

Ne lésinez donc pas sur le choix du sac de couchage qui au-delà d’un objet de confort peut aussi vous sauver la vie.

=> Voir notre sélection de sac de couchage grand froid

Renseignez-vous bien sur les températures relatives aux lieux où vous vous apprêtez à dormir, et équipez-vous en conséquences.

Eclairage

Quoi de plus désagréable, voire effrayant, que de se retrouver isolé en pleine nature au milieu de la nuit, sans une source de lumière ?

groupe de randonneurs en pleine nuit dans la neige

La pleine lune éclaire quand il fait beau, mais elle n’est pas toujours là ! C’est pourquoi il est indispensable d’avoir une frontale, et des batteries chargées!

Tout d’abord, pour monter votre tente ou faire quoique ce soit dans le noir total je vous souhaite bien du courage. Mais marcher ne serait-ce que quelques mètres sans lumière est aussi le meilleur moyen de marcher ou il ne faut pas et se blesser.

Mais tout ceci ne vous arrivera pas, étant donné que vous êtes prudent, n’est-ce pas ? Je vous conseille vivement de vérifier plusieurs fois avant de partir que votre lampe fonctionne correctement et ne montre aucun signe de faiblesse.

Concernant l’autonomie, préférez les batteries rechargeables, aux piles jetables : elles sont plus économique et plus écologique.

Néanmoins les piles classiques ont un avantage : elles se trouvent à peu prêt partout si vous êtes à l’étranger et sont standards. Cela peut être utile si vous égarez votre batterie ou votre chargeur.

Dans le cas où vous optez pour une lampe à pile, testez-les préalablement, surtout si elles ne sortent pas directement de l’emballage et que vous avez un doute.

Pour ce qui est du choix de la lampe. En randonnée,  je vous conseille de faire le choix de l’autonomie, au détriment de la puissance, (c’est souvent l’un ou l’autre) en particulier si vous quittez la civilisation pour longtemps.

Je vous suggère également une lampe permettant de réguler le flux lumineux que ce soit de façon automatique en cas de batterie faible, ou de façon manuelle.

=> Voir notre sélection de lampes frontales

Cuisine et chaleur

Nous en venons maintenant à l’élément qui fit faire à l’humanité un bond de géant, j’ai nommé le feu.

Source de chaleur et de lumière, protection contre les prédateurs et pour la cuissons des aliments, rien que ça… Pour survivre en milieu hostile, vous devez pouvoir allumer un feu (j’ai toujours rêvé de dire ça) . Voici un article complet qui vous dit tout sur comment allumer un feu en fonction de vos besoins.

Toutefois, la plupart du temps vous n’aurez pas à le faire. C’est d’ailleurs interdit dans de nombreuses régions.

C’est pourquoi le randonneur utilise un réchaud.

=> Voir notre sélection de réchaud

Le réchaud à gaz, qui bien qu’ayant indéniablement moins de charme que le traditionnel feu de camp, est devenu le compagnon du trekkeur et de l’explorateur. Ce n’est pas l’outil parfait, et il a bien sûr des inconvénients :

  • Son volume ainsi que son poids, et celui du combustible qui va avec.
  • Son autonomie limitée et le fait que le bois est gratuit, pas le gaz.
  • Dernier point, un réchaud peut tomber en panne, pas un feu de camp.

Passons aux avantages, qui compensent largement.

Il faut bien le reconnaître le premier qui me vient à l’esprit c’est la facilité d’utilisation. En quelques secondes et le temps de craquer une allumette, et voici votre casserole sur le feu. On s’imagine mal aller chercher du bois, et allumer un feu de camp puis l’éteindre juste pour faire une pause-café de 5 minutes.

Idem pour le plaisir de pouvoir cuisiner à l’abri de son auvent avec un réchaud, chose impensable, ou assez risqué avec un feu de bois.

Il est évident que les deux options ne sont pas tout à fait comparables, et que l’un n’empêche pas l’autre.

Il est évident que le rôle d’un réchaud est avant tout la cuisine, là ou un feu servira davantage à se chauffer et s’éclairer.

Conseil
Si vous voulez alléger au maximum votre sac, et que vous êtes absolument certains de pouvoir faire du feu, il peut être envisageable de faire l’impasse sur le réchaud. À mon sens un réchaud est très agréable, mais reste un élément de confort.

Savoir faire un feu, relève de la survie, et n’est donc pas optionnel.

Ustensiles et accessoires

Bien évidemment, vous devrez emporter de quoi allumer votre feu ou votre réchaud. Pour cela, plusieurs options s’offrent à vous, mais je vous conseille de cumuler ces options en cas d’imprévu, surtout vu le peu de volume que cela requiert.

  • Tout d’abord le traditionnel briquet, bien que je vous conseille un briquet tempête, utilisable même en cas de conditions difficiles.
  • Des allumettes waterproof peuvent s’avérer bien utiles également pour allumer un feu.
  • Puis vient la pierre à feu. Il ne s’agit pas de Wilma, la femme de Fred, mais d’un grattoir permettant de démarrer un feu en faisant des étincelles. À la différence du briquet ou des allumettes, il vous faudra trouver un carburant sec en quantité suffisante pour convertir ces étincelles en flamme.
voiture de Fred pierrafeu
Ne pas confondre pierre à feu avec Pierrafeu

Allumer un feu est un très bon début, mais pour cuisiner, il vous faudra quelques ustensiles.

Tout d ’abord une popote en aluminium d’un volume suffisant pour le nombre de personnes qui randonnent. De préférence bien conçu, avec des poignées isolées qui ne chauffent pas. Et bien sûr les ustensiles de bases: fourchettes, couteaux, cuillères, verres/tasses en nombre suffisant.

Gel ou lingettes désinfectantes pour les mains, avant de passer à table, peuvent aussi s’avérer utiles.

Un couteau pliant et polyvalent est bien pratique et peut vous servir d’ustensile au moment du repas, dans ce cas pas besoin d’ustensile supplémentaire que font doublon.

Hydratation

Il vous faudra vous hydrater régulièrement et suffisamment, une gourde d’un litre minimum est indispensable.

Des gourdes munies de filtres sont bien pratiques et dispense d’utiliser un filtre supplémentaire ou des pastilles. Ajoutez à cela que vous pourrez vous ravitailler en eau tout au long de votre trek, ce qui vous évite d’avoir à emporter des litres et des litres d’eau.

Pour en savoir plus sur les différentes méthodes pour s’hydrater lorsque vous êtes en pleine nature, nous vous recommandons cet article.

jeune randonneur en pleine foret

Hygiène

Ce n’est pas parce qu’on randonne en milieu sauvage, que l’on est dispensé de toute hygiène corporelle. Sauf que dans ce contexte il faudra vous jouer de plusieurs contraintes:

  • volume et poids réduit,
  • qui ne nécessite pas des litres d’eau,
  • qui soit biodégradable.

La première option qui s’offre à vous, ce sont les lingettes nettoyantes ne nécessitant pas de rinçage et donc pas d’eau.

Évidemment, une fois utilisées, on ne laisse rien derrière soi, même si elles sont compostables. La tentation de brûler ses lingettes usées est fréquente, et pourtant ce n’est pas la meilleure. Voilà pourquoi rapporter tous vos déchets ici.

Deuxième option, emporter du savon.

Oui je sais j’ai dit au préalable sans eau, par conséquent les torrents et autres cascades sont vos amis. Et comme vous êtes des randonneurs responsables, vous opterez tout naturellement pour un savon de Marseille Bio, sans aucun ajout chimique.

douche solaire decathlon
Douche solaire 10L disponible chez Decathlon.

Autre option, une douche solaire, qui a ses avantages. Cependant, il faut savoir que prendre une douche chaude en pleine nature, bien qu’incroyablement agréable, comporte quelques inconvénients.

Plus volumineuse qu’un savon ou des lingettes, elle nécessite beaucoup de temps pour chauffer et évidemment du soleil. Ce type d’équipement prend son sens uniquement lorsque vous campez pour une période de minimum quelques jours au même endroit.

Ajoutez à cela du papier hygiénique, un rouleau est largement suffisant.

rouleau de PQ suspendu à une branche

Dans le cas où vous ne souhaitez pas vous encombrer, les feuilles présentes dans la nature peuvent s’avérer fort utiles, sauf celles urticantes bien-sûr… Dans le doute, optez pour le papier, vous me direz merci.

Trousse médicale

Concernant la trousse médicale il faut aller à l’essentiel, mais ne pas faire l’impasse sur les indispensables. Voyons voir de quoi il s’agit :

  • Dans la nature les infections sont vos ennemies numéro 1, par conséquent un antiseptique n’est pas superflu. De l’eau oxygénée par exemple fait très bien l’affaire. Je vous la conseille en spray, plutôt qu’en bouteille. Plus pratique et moins de gaspillage.
  • Quelques compresses stériles (différentes tailles) ainsi que de l’adhésif, et des pansements classiques (plusieurs tailles) qui pourront tout aussi bien servir pour les petits bobos que pour les ampoules.
  • Une pince à épiler, pratique pour retirer les échardes.
  • Du bandage (en cas de foulure ou d’entorse)
  • Du sérum physiologique en cas d’irritation des yeux.
  • De la Biafine en cas de brûlure.
  • Une couverture de survie.
  • Un filtre à eau ou des pastilles purifiantes.
  • Du sucre en emballage individuel ( en cas d’hypoglycémie).

Il s’agit là d’une liste non-exhaustive qui peut s’allonger en fonction de la durée de votre randonnée, des spécificités du terrain ou de l’environnement et de vos antécédents ou maladies chroniques (asthme, diabète etc).

Trousse médicale : equipement randonnée nécessaire
Photo par Hans Braxmeier

Découvrez ici un article dédié.

Carte et orientation

Élément vital en randonnée, savoir se repérer est une question de sécurité. Il vous faudra donc une carte, format papier, et un itinéraire GPS.

Je vous conseille les deux, car on est jamais à l’abri d’une défaillance de l’électronique. Concernant le format papier, je vous suggère de le garder à l’abri dans une pochette étanche, un stylo/crayon peut-être bien utile également pour prendre des notes.

Une bonne vieille boussole pourrait vous sauver la vie au cas où votre GPS ou smartphone vous lâche, et lire une carte sans connaître les points cardinaux n’est pas chose aisée.

Tout cela est bien beau, mais encore faut-il savoir lire une carte, se servir d’une boussole et pouvoir lire le terrain…

Si ce n’est pas votre cas il n’y a pas de honte à avoir : c’est quelque chose qui s’apprend. Pas de panique, voici quelques précieux conseils en termes d’orientation, pour le reste, c’est comme tout, ça viendra avec la pratique.

Femme avec une carte dans une tente
Photo par Josh Hild

Les topos

Des petits descriptifs assez clairs et détaillés (pas toujours) existent que ce soit au format numérique ou papier.

Des explications concrètes sur le chemin à suivre sont souvent plus parlantes que toutes les coordonnées GPS et données topographiques, surtout pour les néophytes. Exemple « après avoir traversé le ruisseau, tournez directement à droite », pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple ?

Conseil
Attention : un topo ne vous dispense pas d’une carte et d’une boussole ou d’un GPS

Quoi d’autre ?

Il faudra absolument vous habiller en fonction, du terrain et du climat, en évitant le superflu.

N’oubliez pas de prendre un polaire ou un pull de rechange, même pour une courte randonnée. Il est bien utile d’avoir un rechange sec lorsqu’on a transpiré. Idem pour les chaussettes.

Prenez un vêtement imperméable, même si la météo n’annonce pas de pluie: un K-way ne prend presque pas de place et la météo reste imprévisible, surtout en montagne.

Un couvre-chef, des lunettes de soleil et de la crème solaire pour se protéger du soleil.

Un sifflet peut s’avérer utile en cas de présence de prédateurs, mais également pour signaler sa position lorsque l’on est perdu ou blessé.

Une paire de lacets de rechange: un lacet qui lâche, c’est vite arrivé et vous rend le reste de la promenade des plus désagréable. Alors n’hésitez pas, ça ne pèse rien et prend peu de place comparé à leur utilité.

Pour les passionnés de belles photos, votre matériel bien à l’abri dans une housse étanche. Néanmoins il s’agit là, d’un sacré gain de poids et de volume.

Il est envisageable de miser sur son smartphone pour faire de jolies photos, bien plus petit et léger, mais si vous voulez des photos de qualité professionnelles, alors vous n’aurez d’autre choix que d’apporter votre reflex et tout ce qui va avec.

randonneur avec sac à dos en pleine montagne

C’est à vous !

J’espère que ce petit résumé vous aura été utile.

Maintenant que vous savez quoi emporter, ne vous reste plus qu’à faire votre sac et prendre du plaisir en toute sécurité en pleine nature. Sachez tout de même que vous n’êtes pas obligés de tout prendre dans votre sac à dos si vous partez seulement 3 jours ! C’est à vous de vous adapter en fonction de votre destintation, en faisant attention à ne pas trop vous charger.

Et vous quels sont vos indispensables lorsque vous partez en randonnée ? Des idées ? Des suggestions ? N’hésitez pas à les partager en commentaire.

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Florian Demandols

Florian Demandols est un journaliste et rédacteur français, originaire de Marseille. Passionné de voyage, de sport, de nature, et d’histoire, il sillonne le monde afin de nourrir son insatiable curiosité. Florian est notre spécialiste VTT!

12 commentaires

  1. Moi j’ajoute une trousse de secours de ma composition à base de crèmes en sachet et d’huiles essentielles en petits format ^^

  2. Merci pour cette liste bien complète.

    En ce qui me concerne, j’enlève les lacets (la cordelette fait l’affaire au cas ou…), et j’ajoute un foulard en tissus léger. C’est très pratique pour se protéger du soleil, du froid, pour faire un garrot, mettre un bras en écharpe, le tremper dans un ruisseau ou se rafraichir. Bref, ca sert a pas mal de chose et ca ne pèse pas lourd. Dernier avantage : ca sèche très vite.

    J’emmène aussi une colle type « résiste à tout ». (colle qui est étanche et qui reste souple. Associé au duke tape, on peut tout réparer. (plus besoin de kit de réparation matelas par exemple)

    Et voilà.

    Bonne rando !

  3. Bonjour,
    c’est à peu près la liste que j’ai faite et je me suis retrouvé avec un sac qui faisait 20kg et dès le premier jour j’ ai eu une ampoule à l’épaule. J’ai dû abandonner mon périple au bout de 170km mais je repartirai dès guérison , il me reste 430km à faire.
    Depuis on m’a conseillé de ne pas dépasser 10 à 12 kg.
    Jean-Claude

  4. Un sac à dos doit peser, idéalement, +/- 13 Kgs. Dès lors, il faut faire des choix et avoir des priorités. Je vais me servir de cette checklist très complète mais va falloir ‘sabrer’. Bonne randos à toutes et tous.

  5. Très bonne liste, bien complète, merci!

    Et si je peux me permettre de suggérer un article… C’est le réchaud BioLite, qui est tout ce qu’il ya de plus écolo, économique et autonome! On peut l’utiliser avec tout ce qu’on trouve sur place.
    Tout simplement génial!

    Cordialement.

  6. Bonjour, j’ajouterais coussin gonflable, Buff (le foulard qui fait à la fois bonnet, cache-nez, écharpe etc…), Aspivenin, batterie portable externe (permet de recharger un téléphone ou une GoPro 1 à 4 fois selon la capacité), mini-trépied flexible, cartes-mémoire

  7. Bien voilà une liste inutilement lourde d’objets inutiles. Ou comment se retrouver avec 20kgs sur le dos pour rien. Le pire, ce qu’une liste sans tout ce bardat, ne serait pas moins confort en plus..

  8. @zdf, on n’est pas forcé de tout prendre, il faut juste faire le choix selon les besoins spécifiques… C’est plutôt une checklist des choses à ne pas oublier.

  9. – la cordelette peut remplacer les lacets de rechanges
    – un morceau de savon de marseille pour se laver et laver son linge

  10. Une checklist très complète pour le trekking, je vous en remercie. J’y ajouterai personnellement des surchaussures pour les bottes de randonnée – on ne sait jamais sur quoi l’on tombe sur les chemins ! Bonne pratique à tous et toutes.

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