À l’heure où l’impact environnemental de nos déplacements devient un enjeu central, de plus en plus de passionnés de nature et de sports outdoor choisissent de voyager autrement. Fini les longs trajets en avion pour aller faire un trek au Népal ou les bouchons sur l’autoroute pour aller grimper à Céüze : place aux mobilités douces !
Que ce soit à vélo, à pied ou en train, partir en vacances sans voiture ni carburant fossile n’a jamais été aussi accessible — ni aussi enrichissant.
Pourquoi choisir la mobilité douce pour les vacances ?
Les mobilités douces, ce sont tous les modes de transport non motorisés ou à faible émission de CO₂ : marche, vélo, train, kayak, parfois même cheval… Ces alternatives permettent de voyager plus lentement, plus consciemment, et surtout en harmonie avec l’environnement.
Pour les amoureux d’outdoor, le lien est évident : si l’on part en vacances pour se reconnecter à la nature, pourquoi ne pas le faire dès le départ, en réduisant notre impact ? Moins polluer, c’est préserver les espaces que l’on aime explorer. C’est aussi une manière de redonner du sens au voyage : le trajet fait partie de l’aventure, pas seulement la destination.
Le bikepacking : liberté et autonomie sur deux roues
Le bikepacking est sans doute l’une des formes les plus emblématiques de mobilité douce active. À la différence du cyclotourisme classique, le bikepacking privilégie la légèreté et l’itinérance sur des sentiers, chemins ou petites routes. Le vélo est équipé de sacoches compactes et minimalistes, souvent fixées au cadre, à la tige de selle ou au guidon.
Le principal avantage ? L’autonomie. En quelques coups de pédale, on quitte la ville pour s’immerger dans la nature, bivouaquer au bord d’un lac ou grimper un col isolé. Le bikepacking permet d’explorer des territoires méconnus, de varier les types de terrains et de vivre l’itinérance de manière fluide et spontanée.
De nombreux itinéraires balisés existent aujourd’hui en France, comme la Vélodyssée, la Traversée du Massif Central, des itinéraires qui n’ont pas grand chose à envier à la Great Divide et sont bien moins parcourus !
Le trekking : le voyage à la force des jambes
Le trek ou la grande randonnée est sans doute la plus ancestrale des mobilités douces. C’est marcher pour aller loin, pour traverser, pour relier des points sur la carte sans autre moteur que soi-même. Que ce soit pour quelques jours ou plusieurs semaines, le trek permet une immersion totale dans le paysage.
Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde : des itinéraires mythiques comme le GR20 en Corse, le Tour du Mont-Blanc, le Chemin de Stevenson ou encore le Sentier Cathare offrent des expériences inoubliables, alliant défi sportif, beauté des paysages et rencontres locales.
Le trekking encourage aussi la sobriété : on voyage léger, on dort souvent sous la tente ou en refuge, on redécouvre l’essentiel. Et surtout, on adopte un rythme humain, qui permet d’observer, de ressentir, de s’ancrer pleinement dans l’instant.
Combinés avec le train : l’allié discret mais puissant
Si certaines aventures à pied ou à vélo peuvent démarrer directement depuis chez soi, il est souvent nécessaire de se rapprocher d’un point de départ plus lointain. Le train devient alors l’allié idéal des mobilités douces : peu polluant, confortable, pratique, il permet de relier rapidement une vallée alpine, un sentier côtier ou une voie verte cyclable.
De plus en plus de trains régionaux acceptent les vélos non démontés, et les connexions entre les grandes lignes et les zones rurales s’améliorent chaque année. Le train permet aussi de réaliser des boucles : on part d’un point A à pied ou à vélo, et on revient depuis un point B, sans contrainte logistique.
Et si c’était ça, le vrai luxe ?
Prendre le temps.
Écouter son corps.
Se sentir libre.
Dormir sous les étoiles.
Réduire son empreinte carbone.
Rencontrer les habitants d’un village oublié.
Découvrir un col secret qu’aucune voiture n’atteint.
Se réveiller avec le soleil.
Voilà ce que proposent les mobilités douces : une manière plus simple, plus authentique et plus responsable de voyager.
En Bref
Adopter les mobilités douces pour partir en vacances, ce n’est pas seulement faire un choix écologique : c’est aussi s’ouvrir à une autre manière de vivre l’aventure.
En choisissant le bikepacking, le trekking ou le train, on transforme le trajet en voyage, on donne du sens à chaque kilomètre, et on redécouvre la richesse de nos territoires. Cet été, laissez la voiture au garage — et partez à la découverte du monde autrement.