Un point important à préciser dès le début : un casque de ski doit être certifié selon la norme NF/CE EN 1077.
Un soi-disant « casque de ski » qui n’est pas aux normes est juste une bulle de plastique que vous mettez sur votre tête pour avoir l’air ridicule. Vous pouvez le faire en soirée en prétendant que vous êtes Daft Punk si ça vous chante, mais pas sur une piste de ski.
De même, les casques d’alpinisme, casques d’escalade, casques de vélo, casques de moto, casques de chantier… ne sont pas adaptés à la pratique du ski. Cela peut vous sembler être une économie formidable d’utiliser le même casque pour toutes vos activités, mais vous risquez de le regretter à la première chute.
Une fois ces précisions faites, sachez que la bonne nouvelle est que tous les casques de ski certifiés vous protègent en cas de chute. Pas besoin de prendre le plus cher pour skier en sécurité : les différences de prix s’expliquent par des critères de confort et versatilité.
Quelle est votre pratique ?
Les risques ne sont pas plus ou moins grands sur piste ou en hors-piste : ils existent de partout. Plus que votre pratique en soi, ici nous parlons de la fréquence à laquelle vous profitez de la neige. En gros, vous skiez souvent ou pas ?
- Les skieurs passionnés. Si vous passez tout l’hiver en montagne, il est grandement recommandé de prendre un casque « In Mold », dans lequel la coque externe et la doublure amortissante sont en seul bloc.
Ces casques sont plus chers, mais ils sont aussi plus légers et mieux ventilés, et en fin de saison on sent la différence.
- Les skieurs occasionnels. Si vous ne skiez que quelques jours par an, les casques à construction classique en deux couches sont suffisants : la coque protectrice rigide se sépare de la doublure qui amortit les chocs.
Le résultat est un peu plus lourd et moins ventilé, mais cela fonctionne très bien.
Maintenant que vous connaissez les deux types de fabrication des casques de skis, voyons quels sont les points auxquels vous devez faire attention.
La taille du casque de ski
C’est sans aucun doute le point le plus important, et nous lui dédions donc un paragraphe entier.
Bien choisir la taille de son casque de ski
Un casque de ski à votre taille doit être parfaitement stable et ne pas dodeliner à droite à gauche lorsque vous bougez la tête. Il ne doit pas non plus vous comprimer le visage, et vous ne devez pas sentir de pression au niveau du front, des oreilles ou de l’arrière de la tête.
Taille du casque de ski : correspondance
Il est nécessaire de connaître son tour de tête en centimètre pour bien choisir la taille de son casque de ski. Voici un tableau de correspondance valable pour la majorité des marques :
Taille anglaise | Taille en centimètres |
---|---|
Extra-Small (XS) | 49 - 52 cm |
Small (S) | 52 - 55 cm |
Medium (M) | 55 - 59 cm |
Large (L) | 59 - 63 cm |
Extra-Large (XL) | 63 - 66 cm |
Pour ce qui est de la taille des casques de ski enfant, c’est un peu plus compliqué, chaque marque ayant sa propre échelle. Le mieux est d’essayer en magasin.
Bien mesurer son tour de tête
Vous avez besoin d’un mètre ruban. Il doit passer au-dessus des oreilles et des sourcils, et bien entendu faire le tour de votre tête !
La taille mesurée en centimètre est le chiffre magique dont vous avez besoin pour acheter un casque (ou un chapeau, d’ailleurs).
Les autres critères pour choisir un casque de ski
Il existe d’autres points que la taille auxquels faire attention pour choisir le casque qui vous accompagnera de nombreuses saisons.
- Le poids : plus le casque est léger, moins vos muscles cervicaux doivent travailler. Après une longue journée, on sent la différence.
- La ventilation : elle doit être suffisante pour évacuer la transpiration et que vous n’ayez ni trop chaud, ni trop froid.
- La visière intégrée : utile pour ceux qui portent des lunettes, moins pour les autres.
- La fermeture du menton : elle doit être à clip plutôt qu’à scratch, pouvoir se régler, et être suffisamment protégée par une doublure molletonnée pour ne pas frotter de manière désagréable. Les barbus doivent y faire particulièrement attention !
- Le réglage de taille : disponible sur certains modèles, c’est une molette qui permet d’affiner la tenue du casque.
- Le système audio : les casques les plus à la mode offrent la possibilité d’écouter de la musique en skiant.
Mes conseils perso
Dans cette partie, permettez-moi d’être totalement subjectif ! Ce sont des avis personnels, basés sur ma propre expérience, et il est fort probable que d’autres ne partagent pas mon opinion. Mais vu que j’en ai la possibilité, je donne mon avis 🙂
Au moment d’acheter votre casque, prenez TOUJOURS votre masque de ski avec vous, et assurez-vous que l’ensemble est confortable. Ce serait dommage d’avoir un super casque, pour se rendre compte le premier jour que votre masque ne vous permet pas de le porter…
Le réglage de taille est une option utile, qui permet de porter une cagoule sous le casque le jour où il fait froid (ou de changer de coupe de cheveux d’une année sur l’autre). Ce petit plus de personnalisation est agréable.
Évitez les casques avec système audio intégré. Ils ne sont pas pensés pour les skieurs, mais pour les pimpins qui viennent faire admirer leur équipement en montagne pour ensuite se la jouer aventuriers de l’extrême sur les réseaux sociaux. Les fabricants le savent, et en profitent en proposant ces modèles à des prix plus élevés pour des prestations moindres…
Vous songiez à skier tout en écoutant de la musique ? Parmi la longue liste des arguments contre cette idée saugrenue, je ne vous en présenterai qu’un seul :
Plutôt que la douce voix de Luis Fonsi, mieux vaut entendre :
- le bruit de l’avalanche qui s’est déclenché
- vos amis qui crient « pas à droite, c’est une barre ! »
- la belle blonde / le beau brun qui vous demande si ça vous dérange qu’elle / il s’assoit à côté de vous sur le télésiège
Le mot de la fin
On ne le répètera jamais assez : le casque de ski est absolument indispensable.
Quel que soit votre niveau, il n’y a aucune excuse valable pour ne pas mettre de casque. Du débutant au professionnel, tous l’utilisent sans exception. Alors, choisissez-en un qui est confortable et à votre taille, et portez-le dès que vous montez sur vos skis !
N’hésitez pas à partager vos expériences avec nous ! Après avoir dévalé les pentes, il n’y a rien de mieux que de passer un peu de temps à discuter ski avec des amis passionnés…