Il existe une multitude de disciplines en VTT, de la plus tranquille à la plus extrême, dans tous les cas, le risque zéro n’existant pas, il vous faudra un casque.
Mais quel casque choisir ? Intégral ou non ? Quelle taille ? Quelle forme ? Quand doit-on en changer ? Comment trouver le meilleur compromis entre confort et sécurité ?
Pas de panique, sur ZeOutdoor on vous dit tout ce que vous devez savoir pour faire le bon choix.
Quelle taille de casque VTT choisir et comment le régler
Voici là un élément de taille (elle était facile !). Plus sérieusement, et pour faire simple, un casque qui n’est pas à la bonne taille, ne vous protège pas correctement et est donc inutile:
- Un casque VTT trop petit sera très inconfortable en plus d’être inefficace,
- Un casque trop grand, vous fait prendre le risque de le perdre en cas de chute. Il risque également de glisser, accessoirement sur vos yeux, ce qui n’est pas ce qui se fait de mieux en plein pilotage.
Pour connaître votre taille, rien de plus simple : il vous suffit de mesurer votre tour de tête à l’aide d’un mètre ruban. (Des spécialistes du chapeau vous expliquent ici comment le faire dans les règles de l’art)
Bien sûr les casques ne sont pas faits sur mesure, mais une différence de 1 ou 2 cm ne sera pas un problème. Vous pourrez l’ajuster facilement à l’aide des différentes sangles prévues à cet effet.
Vous trouverez donc sans mal le meilleur niveau de sécurité, mais aussi de confort. Le casque VTT doit être suffisamment serré et ne doit pas bouger même avec le vent ou les secousses. Dans la limite du raisonnable bien sûr, le but n’étant pas de compresser votre tête ou de vous empêcher de respirer.
Quel type de casque pour quelle pratique
Ici, une règle simple s’applique, plus votre discipline est extrême, plus votre niveau de protection devra être élevé.
Par ailleurs, il faudra aussi s’assurer de conserver un niveau de ventilation suffisant, notamment en phase de montée.
Casques pour le DH et l’Enduro
Pour une discipline aussi extrême que le DH (Downhill) l’utilisation d’un casque intégral est indispensable.
Viennent ensuite les pratiques orientées descentes (Enduro), plus polyvalentes que le DH mais avec un niveau de risque assez proche. Pour celles-ci, le compromis idéal est un casque à mentonnière amovible, offrant un excellent niveau de protection mais une meilleure ventilation, qui peut s’avérer salvatrice en phase d’effort.
Le problème de ce type de casque est tout d’abord qu’ils sont moins répandus, et d’autre part, pas forcément réglementaires au sein de certaines compétitions.
Casques pour le XC et le All-Mountain
Viennent ensuite les disciplines offrant le ratio montée/descente le plus équilibré, comme le XC et le All-Mountain.
Il vous faudra un bon niveau de protection, mais aussi davantage d’aération qu’en descente.
Ainsi, pour ce type de discipline, la meilleure option sera un casque Jet, offrant un compromis idéal entre confort et protection. Ce type de casque a une forme assez similaire à celle d’un casque classique. La différence majeure est une protection renforcée et plus enveloppante de la partie arrière (occipitale) du crâne.
Si votre pratique du XC ou du All Mountain est particulièrement engagée, il sera en revanche judicieux d’augmenter votre niveau de protection, avec un casque à mentonnière ou intégral.
Casques pour les pratiques loisirs et rando
Dernier cas de figure, pour une pratique de type loisir/randonnée, un casque de forme classique fera parfaitement l’affaire.
Comme nous venons de le voir, à chaque casque sa discipline, n’hésitez pas à jeter un œil à notre liste des meilleurs casques de VTT, il y en a pour tous les goûts, vous y trouverez certainement votre bonheur.
Autres paramètres à prendre en compte dans votre choix de casque VTT
Quelques éléments additionnels à prendre en compte.
Poids
Comme chaque élément de votre VTT, il vous faudra garder un œil sur le poids de votre équipement.
Ainsi, si votre discipline consiste à faire exploser les chronos (en particulier en montée) vous devrez réduire votre poids au maximum. En général, plus un casque est volumineux et donc protecteur, plus son poids est élevé.
Les casques intégraux sont donc les plus lourds et les classiques, les plus légers. Fort heureusement, les modèles intégraux s’imposent principalement en DH, là où le poids n’a que peu d’importance.
Pour les pratiques plus polyvalentes, le top à mon avis est un casque à mandibule amovible. Ce type de modèle vous permet d’ajuster votre niveau de protection et de poids en fonction des parcours qui vous attendent, le top en matière de flexibilité.
Technologies
Ces dernières années d’énormes progrès ont été réalisés, et les casques de nouvelles générations regorgent de nouvelles technologies.
La plus connue d’entre elles étant MIPS, qui permet aux casques de limiter le mouvement de rotation du cerveau dans le liquide rachidien, et donc le risque de commotion cérébrale.
Depuis, une multitude de technologies similaires ont vu le jour et fonctionnent avec le même principe, les appellations varient simplement d’une marque à l’autre. Pour aller plus loin, voici une liste détaillée des systèmes que proposent les fabricants.
Moins indispensable mais pouvant s’avérer plaisant, les casques connectées offrent des options telles que la possibilité d’écouter de la musique, ou bien de partager sa géolocalisation notamment en cas d’impact.
Prix
Il n’y a pas de règle, et c’est à vous de voir le budget que vous êtes prêts à allouer à votre casque VTT. Les prix varient énormément d’une marque à l’autre, selon le type de casque et les technologies utilisées.
Un casque intégral munie de la technologie MIPS sera plus cher qu’un casque JET classique.
Pour une pratique extrême, telle que le DH, vous ne pourrez pas faire l’économie d’un casque intégral, pour lequel vous devrez compter au minimum 150 euros pour un bon rapport qualité/prix.
Pour un casque classique, vous devriez trouver votre bonheur à partir d’une cinquantaine d’euros.
Quand changer son casque VTT ?
Un casque ayant encaissé un choc n’est plus aussi efficace et doit être absolument remplacé. Il en va de même tous les 3 à 5 ans du fait de l’usure naturelle liée aux éléments, (soleil, pluie, transpiration, froid, etc).
Il s’agit d’un investissement, certes, mais qui peut vous sauver la vie. Il y a bien d’autres éléments secondaires sur lesquels faire des économies en VTT.
C’est à vous !
La pratique du VTT est un vrai plaisir, mais nous ne le rappellerons jamais assez, sécurité avant tout. Nous espérons que vous avez trouvé les réponses que vous cherchiez dans cet article.
Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à nous en faire part dans la section commentaires, nous y répondrons avec plaisir.