Comprendre les échelles de cotation en escalade et en montagne est à la fois simplissime et incroyablement compliqué. C’est un sujet qui a énervé plus d’un grimpeur et qui anime souvent les discussions dans les salles d’escalade ou au pied des falaises.
Sans prétendre vous donner la réponse définitive aux multiples questions que vous vous posez sur ces cotations, cet article a pour but de vous donner tous les éléments pour comprendre leur fonctionnement, et vous faire une bonne idée de ce qu’elle signifie.
Pour ne plus être perdu en lisant un topo, ou se retrouver bloqué dans une voie qui n’est pas de votre niveau, lisez la suite !
Pourquoi des échelles de cotation en escalade ?
Les systèmes de cotation ont commencé à apparaître il y a une centaine d’années, avec notamment l’échelle de Welzenbach (qui est la base de la cotation en montagne). Puis elles se sont affinées, multipliées, spécialisées… et sont devenues incroyablement compliquées.
La profusion des échelles de cotation s’explique par le besoin d’être le plus précis possible au moment de décrire une voie et d’en indiquer son niveau technique.
Car c’est bel et bien le but de ces systèmes de cotation : donner une idée de la difficulté de la voie avant de s’y engager ! Aujourd’hui, les cotations en escalade servent aussi à mesurer la performance des grimpeurs et se faire mousser devant ses potes en disant « moi, je grimpe en tête du 7 b », mais ça c’est un autre sujet…
Les systèmes de cotation en escalade et alpinisme
Nous nous intéressons ici aux systèmes de cotation français, qui sont largement répandus en Europe et sont souvent compréhensibles dans les autres pays (où elle est parfois précédée d’un F, pour France). C’est l’une des rares échelles de cotation reconnue internationalement.
Cotation en Escalade
Le plus connu des systèmes de cotation en montagne est celui utilisé pour l’escalade, qui mélange chiffres, lettres et signes mathématiques. Cette échelle commence à 1 et se termine pour l’instant à 9 c, mais il s’agit d’une cotation ouverte et elle peut donc continuer à grimper (ce qu’elle fait d’ailleurs depuis des décennies).
- Plus le chiffre est élevé, plus la voie est difficile.
- A partir du niveau 4, des lettres sont utilisées pour préciser la difficulté (de a à c)
- Ces cotations peuvent avoir un + ou un -, qui servent à préciser le niveau.
Exemples :
- Un 4c est moins facile qu’un 4b, mais plus facile qu’un 5a
- Un 6b+ est plus difficile qu’un 6b, mais moins difficile qu’un 6c-
Pour mieux comprendre les cotations en escalade libre, voici un tableau récapitulatif :
Cotation escalade - Description
1 Rando facile
2 Rando difficile
3 Rando alpinisme, besoin de mettre les mains.
Voies d’initiation à l’escalade pour les jeunes enfants.
4a Initiation à l’escalade.
Voies faciles techniquement, permettant de se familiariser avec le matériel et les techniques.
4b
4c
5a Perfectionnement en escalade.
Voies qui restent faciles, mais nécessitent de maîtriser les bases de l’escalade.
5b
5c
6a Escalade technique.
Une pratique régulière et un bon entraînement sont requis.
6b
6c
7a Escalade difficile.
On rentre dans les niveaux qui ne sont pas accessibles à tous, début en compétition d’escalade.
7b
7c
8a Escalade de haut niveau.
Cotations réservées aux meilleurs grimpeurs, de niveau international.
8b
8c
9a Vous faites partie du top niveau mondial.
9b Vous êtes Chris Sharma.
9c Vous êtes Adam Ondra.
10a Vous êtes Spiderman.
Cotation en Bloc
Quoi, le bloc c’est pas de l’escalade ? Si, bien sûr que si, mais il utilise un système de cotation différent !
S’agissant de voies plus courtes, la difficulté globale est sous-évaluée d’un niveau (un 7 en falaise devient un 6 en bloc) tandis que les lettres utilisées sont des majuscules pour bien marquer la différence et prendre en considération essentiellement l’aspect technique de la voie.
Vous ne l’aviez jamais remarqué ? Ce n’est pas étonnant, sachant que cette cotation bloc n’est pas toujours utilisée, et que de nombreux topos utilisent la même échelle pour la falaise ou le bloc.
Pour vous aider, voici le tableau de correspondance entre les cotations falaise et bloc. (Note : l’escalade en salle utilise généralement la cotation falaise)
Correspondance cotation falaise - bloc
Cotation falaise Cotation bloc
5a 4A
5b 4B
5c 4C
6a 5A
6b 5B
6c 5C
7a 6A
7b 6B
7c 6C
8a 7A
8b 7B
8c 7C
9a 8A
9b 8B
9c 8C
Cotation en Alpinisme
Lorsque l’on parle des cotations en escalade, on ne peut omettre l’échelle de cotation en montagne, souvent appelée cotation globale. Elle regroupe l’ensemble des facteurs qui font la difficulté d’une voie d’alpinisme, sans apporter de précision sur ses passages techniques.
Pour ceci, il existe d’autres systèmes de cotation (engagement, mixte…) qui font que la lecture précise d’un topo d’alpinisme peut parfois s’avérer compliquée pour les néophytes. Pour ne pas compliquer les choses inutilement, nous nous concentrons donc sur le système de cotation d’alpinisme global.
Cotation alpinisme - Description
F Facile Pas de difficultés techniques, mais le matériel d’alpinisme est nécessaire. Accessible à tous ceux connaissant les techniques d’alpinisme.
PD Peu Difficile Besoin de mettre les mains sur le rocher.
Pentes de neige plus abruptes, vers 35°-40°Voies qui peuvent être parcourues par la majorité des alpinistes entraînés.
AD Assez Difficile Quelques pas d’escalade simple, en 4.
Les pentes enneigées ou glacées peuvent être raides, vers 40-45°Ce sont des courses qui se trouvent souvent à la limite de la zone de confort des alpinistes amateurs.
D Difficile Escalade obligatoire, dans le 5.
Les pentes dépassent les 50°, on rentre dans les techniques de glace.Niveau avancé, demandant une parfaite maîtrise des techniques d’alpinisme et de sauvetage.
TD Très Difficile Escalade technique sur rocher, en 6a-6b.
Les parois glacées sont inclinées jusqu’à 80°Alpinisme de haut niveau, inaccessible pour la plupart des alpinistes amateurs.
ED Extrêmement Difficile Escalade difficile, de niveau minimum 6c.
On trouve des passages glacés totalement verticaux.Alpinisme réservé aux guides de haute montagne et aux professionnels.
ABO Abominable Escalade réservée aux meilleurs grimpeurs, de niveau 7b mini.
Les passages verticaux en glace sont longs et techniques.C’est le top niveau de l’alpinisme, des voies que seule l’élite peut parcourir.
Autres
L’escalade au sens large est une activité qui regroupe toutes les pratiques consistant à grimper une paroi vertical. Il existe donc des échelles de cotation pour ces sports moins connus, mais tout aussi intéressants.
Cotation en Escalade Artificielle
Lorsque l’on pose des points de progression (échelles, pitons…) sur la paroi, ce n’est plus de l’escalade libre, mais de l’escalade artificielle.
Celle-ci a son propre système de cotation, allant de A0 (le plus simple) à A6 (le plus extrême) qui prend en compte la verticalité, l’exposition du parcours, et la qualité des points d’ancrage.
Cotation en Dry Tooling
Pour cette activité qui consiste à franchir des parois rocheuses à l’aide du matériel de glace et d’alpinisme (piolets techniques et crampons), on utilise le système de cotation mixte. Comme son nom l’indique, cette échelle s’utilise sur des terrains mêlant rochers, neige et glace.
L’échelle de cotation mixte va de M1 (facile et peu pentu) à M7 (déversant). Il est à noter que les compétitions de Dry Tooling ont des cotations allant encore plus haut : M8, M9…
Cotation en Cascade de Glace
Le type d’escalade hivernale consistant à grimper sur des cascades gelées est appelé escalade glaciaire, ou le plus souvent cascade de glace.
On utilise la cotation glace, avec une échelle allant de 2 à 7
- L’inclinaison de la paroi est le principal critère pour désigner la difficulté jusqu’au grade 5 (paroi verticale).
- Au-dessus, la longueur, la technicité, et la qualité de la glace jouent aussi leur rôle pour décider du grade.
Peut-on faire confiance aux cotations en escalade ?
Oui, MAIS…
Il ne faut jamais oublier que chaque cotation est une indication, et non pas une vérité absolue. Il s’agit en effet d’une évaluation plus ou moins subjective de plusieurs critères, et on ne peut donc pas leur faire entièrement confiance. Ainsi,
- Un 8b sera toujours plus difficile qu’un 5c
- Une course en PD+ peut vous paraître plus difficile qu’une autre en AD-
La lecture des topos est donc une excellente source d’information pour se faire une idée, mais il est toujours utile de prendre en considération son expérience personnelle et de tenir compte de l’avis des autres grimpeurs.
L’escalade en salle est-elle plus facile ?
Vous avez remarqué qu’en salle on a souvent un meilleur niveau qu’en falaise ? Ceci est vrai pour tout le monde, pas que pour les « citadins qui vont à la salle d’escalade mais n’ont jamais vu un rocher » !
C’est un fait qui s’explique assez simplement :
- En salle, les prises de couleur permettent une lecture facile des voies, tandis que sur rocher les prises sont « partout » et qu’il faut donc chercher celle qui convient. Ceci implique une dépense d’énergie supplémentaire qui est loin d’être négligeable !
- Les salles d’escalade ont tendance à surcoter les voies, pour que les grimpeurs aient la satisfaction d’atteindre rapidement un niveau élevé. Le propriétaire d’une salle d’escalade à Paris m’a confié un jour que chez lui toutes les voies étaient surestimées d’un niveau (6b correspond à 5b, etc…) !
Non, l’escalade en salle n’est pas plus facile qu’en falaise, elle est tout simplement différente…
Les cotations, c’est pas une science exacte !
Les cotations étant subjectives, elles varient selon la région, l’identité de l’ouvreur, la fréquentation du site… Mais aussi en fonction des conditions météo : une voie peut être plus adhérente par temps froid, une autre plus abordable en plein été, tandis qu’une dernière sera incroyablement plus difficile par temps humide.
On le répète : les cotations sont indicatives !
Chacun son style de grimpe
Vous avez remarqué comment votre collègue, qui grimpe pourtant moins bien que vous, arrive à faire cette voie qui vous énerve depuis des semaines ?
Cela arrive souvent, chacun ayant un style de grimpe différent, qui peut faire qu’une voie nous paraît plus facile ou plus difficile.
Et pourtant, la voie est bien la même, avec la même cotation !
Bien utiliser les cotations des voies d’escalade
Vous avez peut-être déjà lu notre article « Comment progresser en escalade », et vous savez donc que se focaliser sur les cotations risque de causer de grandes frustrations, voire une perte de motivation.
C’est pourquoi il est nécessaire de ne pas se juger seulement selon ce chiffre, mais de savoir écouter ses sensations. Ne pas réussir une voie d’un niveau théoriquement inférieur n’est pas un drame, mais une belle occasion de vous entraîner.
De même, si vous réussissez un 6c alors que vous grimpez généralement du 6a, cela ne signifie pas forcément que vous venez de faire un bond gigantesque et que vous avez franchi soudainement 2 paliers.
Les autres systèmes de cotation en escalade
Vous commencez à mieux comprendre les échelles de cotation en escalade ?
Bien, très bien : je m’en réjouis !
Il est donc temps de vous informer qu’à l’international il existe de nombreux autres systèmes de cotation, totalement différents ! Ceux-ci sont traités plus bas dans notre comparatif des échelles de cotation internationales, un outil indispensable si vous souhaitez voyager à l’étranger.
Il existe des dizaines de systèmes différents de cotation en escalade :
- L’échelle de cotation UIAA
- L’échelle de cotation Yosemite (ou cotation américaine)
- L’échelle de cotation anglaise
- L’échelle de cotation soviétique, ou russe
- L’échelle de cotation norvégienne, qui est différente de l’échelle de cotation suédoise
- L’échelle de cotation allemande, totalement différente du système de cotation autrichien
- Les systèmes de cotation australiens, brésiliens, japonais…
Ceci dit, sachez que les seuls véritablement reconnus à l’international sont les cotations UIAA et le système Yosemite (en dehors de la cotation française, évidemment).
Les autres échelles vous seront utiles si vous voyagez dans ces pays. Mais, même dans ce cas, vous devriez trouver des topos et informations à jour qui utilisent soit le système français, soit la cotation Yosemite, soit l’échelle UIAA.
Cotations en escalade à l’international: le grand chaos…
Qui n’a pas rêvé d’aller grimper le long des plages de Thaïlande, de s’essayer aux parois interminables de Yosemite, de découvrir les falaises surprenantes du Brésil ou de se lancer dans des courses d’alpinisme aventureuses dans les pays d’Asie Centrale ?
Ces destinations font rêver, et dès que l’on a mis la main sur un topo, on commence à décortiquer les voies et tracés… Et là, mauvaise surprise : on n’y comprend rien !
Déjà qu’il n’est pas évident de comprendre les échelles de cotation habituelles, on se retrouve vite perdu quand on doit déchiffrer les autres systèmes…
Pas de panique, ZeOutdoor est là pour vous aider à convertir les principaux systèmes de cotation du monde entier.
Conversion des cotations en escalade
Le système français est le plus répandu. Si vous voyagez en Espagne, Italie ou Grèce, vous retrouverez cette échelle de cotation devenue familière. Mais si vous allez grimper en Scandinavie, en Europe de l’Est, en Amérique du Nord… vous risquez de ne plus rien comprendre.
Comme déja dit, si de nombreux pays ont leur système de cotation locale, il n’existe réellement que trois grandes échelles reconnues internationalement :
- La cotation française, que vous connaissez déjà si vous avez lu cet article.
- La cotation UIAA, une tentative ratée de standardisation qui n’a fait que rajouter aux confusions.
- La cotation Yosemite, ou cotation américaine, majoritaire en Amérique du Nord.
Normalement, vous devriez toujours réussir à trouver des topos qui indiquent le niveau dans l’un de ces trois systèmes, en plus des cotations locales.
Vous risquez aussi de trouver des topos qui mélangent allègrement plusieurs échelles de cotation sans prévenir, et dans ce cas, bonne chance pour vous y retrouver !
Il n’existe aucun tableau officiel pour établir les correspondances entre les différentes cotations internationales. Celui que nous vous présentons est donc indicatif, et doit être considéré comme une aide pour aller grimper un peu partout, pas comme « Le Livre Sacré des Cotation d’Escalade ».
Équivalence cotations escalade dans le monde
International Europe Amérique du Sud Océanie
France UIAA USA UK Norvège Allemagne Russie Brésil AUS/NZ
1 1 5.0 X 1 I 1A I 1 - 4
2 2 5.1/5.2 X 2 II 1B II 5 - 8
3 3 5.3 - 5.5 X 3 III 2A III 9 - 12
4a 4 5.6 X 4 IV 2B III+ 13
4b 4+ 5.7 X 4+ 2C IV 14
4c 5- 5.8 4a 5- V 3A IV+ 15
5a 5+ 4b 5 3B 16
5b 6- 5.9 4c 5+ VI V 17
5c 6 5.10a 5a 6- VII a 4A V+ 18
6a 6+ 5.10b VII b/c VI / VI+ 19
6b 7- / 7 5.10c/d 5b 6 / 6+ VIII a/b 4B VIIa/b 20 - 21
6c 7+ / 8- 5.11a/b 5c 7- / 7 VIII c 5A VIIc 22
7a 8 / 8+ 5.11c/d 6a 7+ / 8- IX a/b VIIIa/b 23 - 24
7b 9- 5.12 a/b 6b 8 IX c 5B VIIIc 25 - 26
7c 9/9+ 5.12c/d 6c 8+ X a/b IXa/b/c 27 - 28
8a 10- 5.13a/b 9- X c 6A Xa/b/c 29 - 30
8b 10/10+ 5.13 c/d 7a 9 XI a/b 6B Xa/b/c 31 - 32
8c 11-/11 5.14 a/b 7b 9+/10- XI c XIa/b 33 - 34
9a 11+/12- 5.14 c/d 7c 10 / 10+ 7A XIc 35 - 36
9b 12-/12 5.15 a/b/c 11- 7B XIIa/b 37 - 38
9c 12+ 5.15 d X 11 XIIc 39
Comparatif des cotations en bloc
Parce que les grimpeurs n’aiment pas faire les choses d’une manière simple, le système de cotation en bloc est différent de celui pour l’escalade en falaise (qui est généralement celui utilisé pour l’escalade en salle).
Amis bloqueurs (blockers?), sachez qu’encore une fois, l’échelle française, ou système de cotation de Fontainebleau (ou cotation “bleau”, pour ceux qui n’aiment pas les mots trop longs), est la plus répandue en Europe et dans le monde, sauf en Amérique du Nord. Ni chez les Anglais qui ne font jamais comme tout le monde.
Il existe aussi une cotation au Japon basée sur le système de dan (comme au karaté), mais celle-ci est en réalité calquée sur la cotation française (pardon, la cot’ “bleau”).
Encore une fois, il n’existe aucun tableau de conversion officiel, mais en général les correspondances que nous vous présentons ici sont largement acceptées par la communauté des grimpeurs.
Équivalence cotation bloc dans le monde
France USA UK
1 - 3 VB B0
4 V0/V0+ B1/B2
5 V1/V1+ B3
6A V2/V3 B4
6B V4 B5
6C V5 B6
7A V6/V7 B7
7B V8 B8/B9
7C V9/V10 B10/B11
8A V11/V12 B11/B12
8B V13/V14 B13/B14
8C V15/V16 B15/B16
Comparatif des cotations en alpinisme
Bonne nouvelle, la fameuse cotation globale utilisée dans les Alpes est de loin la plus répandue dans le monde et fait un consensus général. Même en Amérique du Nord ou chez nos amis Grand-Bretons, elle prédomine !
Toutefois, il existe quand même des échelles dites du Canada, d’Alaska et d’Écosse. Très peu utilisées, nous vous les signalons quand même, pour la culture générale et si vous n’avez plus de sujets de discussion autour de la machine à café.
La cotation russe quant à elle date de l’époque soviétique. Elle est aujourd’hui remplacée par la cotation en montagne habituelle, mais les vieux topos et les tracés les moins touristiques continuent à l’utiliser. Peu intuitive et difficile à convertir, surtout qu’elle est utilisée aussi bien pour l’alpinisme que pour l’escalade, elle repose sur deux principes :
- Le chiffre indique la difficulté technique (de 1 à 7)
- La lettre indique l’engagement (A ou B)
Parce que nous savons que vous aimez bien les tableaux de correspondance, nous en avons préparé un très indicatif, mais qui peut vous servir.
Équivalence cotation montagne dans le monde
France Alaska Canada Écosse Russie
F 1 I I 1 A/B
PD 2 II II / III 2 A/B
AD III IV 3 A/B
D 3 IV V 4 A/B
TD 4 V VI 5 A/B
ED 5 VI VII 6 A/B
ABO 6 VII VIII 7 A/B
Conseils pour grimper à l’étranger
Les systèmes de cotation ne sont pas les seuls aspects qui varient lorsque l’on grimpe à l’étranger. L’équipement des voies, les habitudes des grimpeurs, le matériel obligatoire… peuvent eux aussi être complètement différents.
Pour vraiment profiter de votre voyage escalade, prenez contact avec des grimpeurs locaux qui vous feront découvrir les meilleurs sites et vous aideront à escalader dans les meilleures conditions.
Et puis, plutôt que d’aller chercher la performance, grimpez un niveau plus bas et faites vous plaisir au maximum. Après tout, vous êtes en vacances !
Notre comparatif en un clin d'oeil
Nos partenaires escalade | Nos partenaires escalade | Nos partenaires escalade | Nos partenaires escalade |
---|---|---|---|
SNOWLEADER | EKOSPORT | DECATHLON | ALLTRICKS |
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VOIR | VOIR | VOIR | VOIR |
Notre sélection en un clin d'oeil
Nos partenaires escalade |
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SNOWLEADER |
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VOIR |
Nos partenaires escalade |
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EKOSPORT |
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VOIR |
Nos partenaires escalade |
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DECATHLON |
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VOIR |
Nos partenaires escalade |
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ALLTRICKS |
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VOIR |
À vous de jouer !
J’ose espérer que vous y voyez à présent un peu plus clair dans la jungle « cotation en escalade », et que je ne vous ai pas embrouillé l’esprit. Si c’est le cas, il ne vous reste plus qu’à aller vous détendre en grimpant quelques voies à votre niveau ;).
Bonne grimpe !
2 commentaires
Excellent article, très complet, et qui remet l’église au centre du village comme on dit chez moi 🙂
Merci d’aller au contre-courant de la mode actuelle qui consiste à dire que « tout le monde doit grimper dans le 6 au bout de quelques semaines » ou que « en dessous de D, c’est de la rando, pas de l’alpinisme » et de la faire avec élégance, humour et surtout une information claire et precise.
PS: j’ai moi aussi fait l’expérience de ces « topos » locaux mélangeant les systèmes de cotations , c’est déroutant !
Bonjour Adi,
L’objectif de ZeOutdoor n’est pas de « suivre les tendances actuelles » mais de partager notre passion des sports outdoor avec d’autres passionnés et d’aider les novices à réellement profiter de ce que les sports de nature ont à offrir. En ce sens, il semblerait que cet article d’Arantxa soit donc une belle réussite! 🙂
Merci de nous suivre.